Dolce vita à la russe: connaissez-vous ces friandises mythiques?

Jusqu’au XVIe siècle, cet ingrédient servait à faire des confitures, des pâtes de fruits et d’autres desserts, car il était bien moins cher que le sucre. Aujourd’hui, c’est le contraire.

Cette friandise sucrée est liée à une amusante tradition de mariage. Lorsqu’une noce touchait à sa fin, on servait aux invités un plat de ce dessert, nommé «razgonyaï», du verbe «razgonyat’», «jeter dehors», pour leur faire comprendre qu’il était temps de rentrer chez eux.

Cette sucrerie était très chère et inabordable pour le petit peuple, et était souvent exportée. D’ailleurs, le zéphyr, créé en France au XIXe siècle, s’en inspirait.

Ce dessert a été nommé d’après une célèbre ballerine russe, même s’il n’est pas certain qu’il ait été inventé en Russie : deux pays de l’hémisphère sud revendiquent sa paternité.

Cette baie lisse sert de base à de nombreux desserts délicieux. Les Italiens qui visitèrent la Russie à l’époque de Pierre le Grand la surnommèrent « raisin du nord ».

Au début du XIXe siècle, même les plus grandes dames russes volaient parfois ces sucreries lors des soirées mondaines. Il n’existait pas de confiseries à l’époque, et chaque chef suivait sa propre recette secrète. Pour l’obtenir, il fallait prendre des mesures drastiques !

Ce dessert a été le premier à être breveté à l’époque soviétique. Il y a trente ans, les gens pouvaient faire la queue pendant des heures pour en acheter. Pour les touristes et hommes d’affaires de passage, c’était un souvenir de l’URSS incontournable.

Comme les blinis (crêpes), cette pâtisserie sucrée doit être ronde. Elle symbolise le soleil, et la seule exception étant sa version « royale ».

Alexandre Dumas était l’auteur non seulement des aventures des Trois Mousquetaires, du Comte de Monte-Cristo et bien d’autres, mais aussi d’un «Dictionnaire de Cuisine». Son œuvre inclut cinq recettes différentes de ce dessert russe : à base de roses, de citrouille, de noix, de radis et d’asperge.