Test de personnalité : quel malade êtes-vous ?

Vous êtes persuadés qu’une bonne étoile au-dessus de votre tête vous prodigue une protection infaillible ! Pris dans ce qui ressemble fort à de la superstition,  vous pensez même que chercher une pathologie là où il n’y a aucun symptôme pourrait vous faire courir le risque de la déclencher. Vous préférez donc vous abstenir et opter pour un déni qui, dans l’immédiat, vous rassure. Votre attitude en apparence désinvolte et légère est une manière de vous défendre contre la peur que la maladie vous inspire.
Comment évoluer ?
Cette attitude teintée de magie et de superstition est très répandue. Mais dans le domaine de la santé, cela vous expose à de gros risques, notamment celui de passer à côté d’une maladie que vous auriez pu soigner si elle avait été prise à temps. Ne vous interdisez pas de garder dans un coin de la tête que la maladie ne passera pas par vous, comme un grigri pour conjurer le sort, mais n’en faites pas un principe systématique pour prendre soin de votre santé.

Vous vivez dans la hantise permanente d’avoir une maladie. Mais à la différence d’un hypocondriaque, vous ne courez pas les médecins car vous pensez qu’une vérité forcément atroce vous attend au tournant. Tant que vous ne faites rien, au moins, on ne peut pas vous annoncer de mauvaise nouvelle ! Votre refus catégorique, et même votre peur phobique de tout contrôle médical cache en fait une angoisse très profonde et intense, celle de la mort. Vous ne voulez surtout pas y penser et vous vous tenez à distance de tout ce qui pourrait réactiver cette terreur. 
Comment évoluer ?
Et si vous siffliez l’arrêt de ce jeu dangereux ? Que risquez-vous à faire vos examens de prévention ? Qu’on vous dise que tout va bien et que vous êtes en pleine forme, ce qui est statistiquement le plus probable ! Ces résultats rassurants ne seront pas miraculeux pour vous guérir de votre angoisse de la mort mais ils seront une première pierre sur laquelle vous appuyer pour la faire reculer un peu.

Vous n’êtes pas a priori rétifs aux examens de prévention mais ne trouvez jamais le temps de prendre les rendez-vous nécessaires. Paresse, manque d’organisation, difficultés à gérer vos plannings ? Sans doute en partie, mais pas seulement. Il semblerait que dans la hiérarchie des choses importantes dans votre vie, vous ayez inscrit le fait de vous occuper de vous tout en bas de la liste…
Comment évoluer ?
Ne soyez pas dupes des prétextes que vous utilisez pour éviter de faire vos examens médicaux ! Acceptez que prendre soin de soi et poser sur soi un regard bienveillant n’est en rien de la faiblesse ni du narcissisme. Dites-vous aussi que vous devez à votre entourage et à ceux qui vous aiment de traiter sérieusement le sujet de votre santé. Introduire des tiers dans votre réflexion pourra sans doute vous aider à avancer, vous qui craignez tant de vous replier sur votre nombril.

En ce qui vous concerne, vous ne fuyez pas les examens, vous les accumulez ! Mais jamais leurs résultats, même totalement normaux, ne vous rassurent : vous avez l’intime conviction d’être gravement malade et rien ne peut l’ébranler. Souvent même, vous pensez qu’on vous ment, qu’on vous cache la vérité pour vous épargner. Ou vous soupçonnez les professionnels de santé de ne pas être compétents. Bref, vous avez une nette tendance hypocondriaque.
Comment évoluer ?
Voyons le verre à moitié plein : votre inquiétude constante pour la maladie vous pousse à faire toutes sortes d’examens et contrôles. Au moins, vous ne passerez pas à côté d’une pathologie ! Mais regardons aussi le verre à moitié vide : viendra peut-être un moment où cette préoccupation envahissante pour votre santé finira par vous causer de la souffrance. Il sera alors peut-être judicieux de consulter un psychologue pour lui en parler et vous faire aider.